My City Roll & Write : petite boîte, grandes sensations !
Et voilà, depuis longtemps annoncée et attendue, la petite boîte de My City Roll & Write sera dispo chez vos ludicaires dès aujourd’hui. Que faut-il en attendre ? Est-elle intéressante si l’on a déjà fait la campagne de My City ? Que donne le jeu solo ? Quelle est la durée de la campagne ? Autant de questions auxquelles nous allons répondre sans plus attendre.
Commençons par le commencement : pour tous ceux qui ne connaitraient pas encore le My City, il s’agit d’un jeu de Reiner Knizia qui nous invite à construire une ville à travers les époques. Une campagne évolutive ajoute des règles au fur et à mesure des scénarios, et tient compte de vos réussites précédentes pour développer les scénarios suivants. Un principe ingénieux et intense à jouer, qui a rencontré un énorme succès lors de sa sortie, début 2021.
Deux ans plus tard, voici donc que My City nous revient sous la forme d’un Roll & Write. Au revoir, polyominos, bonjour lancers de dés ! Faisons ensemble le tour des nouvelles possibilités de cette version ultra compacte de My City.
Petite boîte, grandes émotions !
Comme tout bon Roll& write qui se respecte, la mécanique de My City est très accessible : des dés à lancer, des feuilles à griffonner. Concrètement, les dés lancés forment des polyominos dès lors que l’on assemble les deux demi-cercles de chaque face pour former un cercle complet. Les polyominos ainsi formés se distinguent en étant de trois « couleurs » : Unie (bâtiment résidentiel), Hachurée (bâtiment industriel) ou cochée (bâtiment administratif). Pour jouer, il suffit donc de lancer les dés pour obtenir une forme et une couleur, et de reporter le polyomino obtenu sur le plan. Rien de bien compliqué… en tout cas au début ! De chapitre en chapitre, les conditions pour placer les bâtiments ne manqueront pas de se complexifier si l’on veut obtenir un score intéressant. Les anciens de My City seront d’ailleurs heureux d’apprendre que chaque forme peut désormais être dessinée en « miroir » de celle obtenue par les dés, ce qui sera un soulagement pour beaucoup.
Quand on arrive en ville…
Le premier épisode du premier chapitre est la simplicité même. On essaye de recouvrir des rochers et d’épargner les arbres, en optimisant l’espace autant que possible. Une fois arrivé à l’épisode 2, il faudra commencer à regrouper les bâtiments par types, pour essayer d’avoir le plus grand groupe possible, et bien vite arriver l’épisode 3, avec l’indispensable puits. Ensuite arriveront les églises, les défis, les bandits, et plein de chouettes surprises qui viendront tout compliquer d’épisode en épisode.
Le jeu se compose de 4 chapitres répartis en 12 épisodes, et chaque épisode est disponible sur 12 feuilles recto verso, donc jouable, rejouable et rerejouable, jusqu’à 24 fois si vous jouez en solo. Autant dire que vous aurez de quoi faire, quelle que soit votre configuration de joueurs, que vous jouiez tout seul ou à 12 joueurs. Si le jeu parait excessivement simple sur les deux premiers chapitres, vous réaliserez rapidement que tenter de placer vos églises et vos groupes de bâtiments autour du puits sans détruire les arbres demande un temps de réflexion certain, et que la possibilité d’obtenir un score négatif (honte absolue) n’est jamais à écarter totalement.
Et si j’ai déjà fini My City, alors ?
Pour les joueurs de My City, l’idée ici est d’avoir une version compacte, facile à jouer partout et avec un nombre de joueurs bien plus large que dans My City. Avouez qu’un petit-après-midi ludique en famille ou avec des amis pour enchainer deux ou trois épisodes à 5 ou 6, c’est forcément sympathique. Crayons bien taillés, dés qui roulent, bâtiments dessinés et scores optimisés, voilà de quoi assurer une jolie journée. Les joueurs de My City ne retrouveront évidemment pas l’ampleur du jeu d’origine, avec ses stickers et ses choix lourds de conséquences, mais ils seront heureux de retrouver toute l’ingéniosité de Reiner Knizia dans les épisodes successifs et les choix cornéliens qui invitent à passer ou à continuer, quitte à dézinguer ces jolis arbres qui ne demandaient qu’à vivre.
Tout ça pour vous dire que My City est un petit bonheur de jeu à la fois accessible et fun, qui monte rapidement en puissance pour de belles heures de jeu à vivre ensemble ou tout seul, avec la satisfaction d’avancer de chapitre en chapitre vers de belles surprises de gameplay.
Et c’est à découvrir dès aujourd’hui dans vos meilleures boutiques !