« Papa, on peut refaire le jeu avec la ficelle ? ». C’est avec sa petite voix et son petit zozotement que ma fille m’interpelle au retour de l’école. Pas le temps de demander comment cela s’est passé « avec la nouvelle maîtresse », ni si elle veut prendre le temps d’un goûter. Non non non : elle veut que l’on joue ensemble « au jeu avec la ficelle ».

EXIT Kids, sa magie, son ingéniosité, sa ficelle…

Il est toujours gratifiant de voir nos enfants jouer avec des jeux d’énigmes ou de puzzles. On les voit littéralement plisser les yeux et tirer la langue quand ils cherchent des solutions. Dans le nouvel EXIT Kids, il y a ainsi une énigme dans laquelle les enfants doivent relier des monstres par des petits labyrinthes, et c’est vraiment craquant de les voir suivre les tracés de manière parfois malhabile, de se tromper de chemin, de se perdre et de recommencer.

Et puis, il y a l’énigme de la ficelle, qui emmène des étoiles dans les yeux…

Rejouable à l’infini

J’aime beaucoup la structure des EXIT Kids, car ils permettent aux enfants de se les approprier tout en restant totalement rejouables, ce qui est super important pour des petites bestioles qui peuvent entendre la même histoire 7 ou 8 fois d’affilée sans jamais se lasser. Et dans EXIT Kids, de par le phénomène de pioche au début du jeu, on fait et refait la même typologie d’énigmes, mais pas forcément les mêmes énigmes.

Je m’explique.

Dans chaque boîte d’EXIT Kids, il y a 6 types d’énigmes et 6 cartes différentes par énigmes. Donc 36 (si vous comptez mieux que ma fille). En début de partie, vous mélangez les cartes et piochez une carte de chaque type. Vous savez donc que vous aurez 6 énigmes qui vont vous challenger, mais pas exactement lesquelles, ce qui amène toujours un doux combo d’incertitude et d’excitation. Et là où le jeu est vraiment chouette, c’est qu’après une première partie où vous devrez évidemment mettre le pied à l’étrier en expliquant comment fonctionne chaque type d’énigme (labyrinthe, observation,  manipulation…), les enfants seront ensuite totalement autonomes pour jouer. Et vous aurez alors tout loisir de les observer, du coin de l’œil, manipuler leur roue-décodeur et s’enthousiasmer quand apparait une clé.

Les regarder jouer…

C’est une des grandes forces d’EXIT Kids : varier les plaisirs et se renouveler avec un matériel très simple et des concepts accessibles dès 5 ans. C’était déjà vrai avec la première boîte, mais ça l’est davantage encore avec cette seconde, encore plus inventive.

Donc les EXIT Kids ne sont pas des Escape Games pour enfants, on ne le dira jamais assez, mais de palpitants moments de réflexion et d’observation, dans lesquels il faut parfois se concentrer pour trouver « le détail qui », et permet de gagner une clé convoitée.

Un final simple et brillant

On loue souvent les auteurs Inka et Markus Brand sur le fait de savoir se renouveler sur EXIT et d’apporter des idées simples et brillantes. C’est également le cas sur les EXIT Kids, avec une petite idée toute bête qui rend le jeu addictif : la récompense finale. Dans les EXIT Kids, vous pourrez remporter au maximum 6 clés, puisqu’il y a 6 énigmes à franchir. Logique.
Mais le jeu propose 10 récompenses au total, donc à chaque partie il y en a toujours 4 que vous ne verrez pas. Et comme certaines sont assez drôles et taquines pour le joueur, on ne sait jamais sur quelle combinaison de récompenses on va gagner à la fin. Ce qui donne immédiatement envie de rejouer pour en trouver d’autres.

EXIT Kids est une collection géniale, simple, accessible et élégante, qui permet de s’amuser en regardant les enfants s’amuser. Et ce n’est pas tant la découverte des énigmes qui va séduire les enfants que leur capacité à les rejouer encore et encore et ainsi affirmer leur maîtrise de chaque concept.

Ma fille est une pure amoureuse de ces jeux, qui la stimulent, l’intriguent et la rassurent, et qui n’a de cesse de me redemander d’y jouer.

Et puis aussi, il y a l’énigme avec la ficelle, celle qu’elle garde pour la fin, comme le meilleur bonbon de la boîte.

Une collection précieuse, vraiment.     

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