Panique en salle des machines !

L’Onivers est en danger ! L’usine, éreintée par les assauts du Rouage Perfide qui a saboté toutes les machines, menace d’imploser à tout moment ! Le seul recours : envoyer les robots-ouvriers réparer les machines. Mais ces derniers sont déconnectés du Processeur Central et ne sont plus en mesure d’utiliser leurs pouvoirs spécifiques. Il vous appartient donc d’envoyer les robots réparer les machines, tout en les reconnectant au Processeur afin de débloquer progressivement leurs capacités spéciales. Dans quel ordre allez-vous procéder ?

Après Onirim, Sylvion, Castellion, Nautilion, Aerion et Stellarion, voici donc venir Cyberion, disponible le 29/09 dans vos meilleures boutiques.

Vous avez appelé un réparateur ?

Dans Cyberion, vous devez donc envoyer vos robots venir en réparer des machines sabotées. Les robots sont tous définis selon deux critères : leur type et leur taille. Les machines défectueuses demanderont en effet des robots d’un certain type ou d’une certaine taille pour pouvoir être réparées. À vous de trouver le bon ordre pour réparer les machines et utiliser au mieux les capacités de vos robots.

Gare à l’explosion !

Comme tous les jeux de l’Onivers, Cyberion est un jeu solo/coopératif qui vous place devant un challenge palpitant. La partie commence avec 5 machines défectueuses, et une première ligne de 5 robots qui vous permettra – espérons-le- d’en réparer une partie. À la fin de chaque tour de jeu, en effet, il est fortement conseillé de réparer au moins une machine, sans quoi vous devrez perdre une précieuse soupape de sécurité qui vous sépare de l’explosion, et vous n’en avez qu’une en début de partie.

Plombier agréé 2.0

Mais si la nécessité de réparer les machines est incontestable, il sera également pertinent d’utiliser vos robots pour une autre action, qui vise à les améliorer. Les robots sont en effet divisés en 5 catégories, qui sont autant de pouvoirs spéciaux à débloquer… et améliorer.

Certains robots vous permettent en effet de créer une seconde ligne de cartes robots, très pratique pour augmenter sa capacité de réparation, mais avec des robots qui seront hélas défaussés en fin de tour (qu’ils aient été activés ou non). Une autre capacité, tout aussi pratique, consiste à récupérer des cartes sur une 3^e ligne, de stockage, vous permettant ainsi de conserver « pour plus tard » des robots prometteurs. Il sera également possible d’aller récupérer des robots dans la défausse, de diminuer le coût en robots de réparation d’une machine, ou d’aller zieuter dans la pioche de quoi le futur sera fait… pour mieux le manipuler. Bref, plein de pouvoirs plus intéressants les uns que les autres que vous pourrez améliorer au fil de la partie, en défaussant des machines réparées.

Le cruel dilemme du réparateur

Ces améliorations constituent évidemment l’aspect le plus gratifiant du jeu. Car le dilemme est constant : faut-il envoyer ses robots réparer les machines défectueuses, ou tenter de les upgrader pour se faciliter la vie dans un second temps ? Jusqu’où les améliorer ? Faut-il les pousser au max de leurs capacités, ce qui permet en outre de gagner un jeton soupape supplémentaire, ou équilibrer les améliorations entre les robots de chaque type ?

Technologie ludique de pointe

Cyberion est un jeu accessible et captivant, qui pousse le joueur à explorer chaque possibilité d’amélioration pour autant de gameplays différents, et tester des combos pour juger de leur pertinence. À titre très personnel, j’aime beaucoup développer les Sirenbots qui permettent d’obtenir des robots supplémentaires et les associer avec les Stockbots qui permettent de les stocker et d’éviter qu’ils soient défaussés entre deux tours de jeu. Le défaut de cette stratégie ? Une grosse consommation de robots, et donc un risque de pénurie avant la fin de la partie. Les plus économes iront peut-être fureter du côté des Planbots pour manipuler la pioche et des Cyclobots pour récupérer des robots défaussés ? Les stratégies sont nombreuses et invitent à l’expérimentation constante !

5 extensions incluses dans la boîte

Comme toujours avec les jeux de l’Onivers, des extensions sont directement incluses dans la boîte et vous permettent de multiplier la diversité des parties. Oserez-vous faire venir les Bébébots qui vous permettront de booster vos capacités plus rapidement ou appellerez-vous au secours les Gigantobots pour réparer des dégâts qui affectent directement l’usine ? Les 5 extensions incluses dans le jeu sont jouables séparément ou combinables pour des parties toujours plus épiques.

Réparez l’Onivers !

Cyberion est une pièce de choix dans l’Onivers, invitant à se triturer les méninges et expérimenter des stratégies toujours plus audacieuses. À jouer en solo en écoutant du Kraftwerk ou du Alan Parsons Project pour une jolie touche vintage, ou en duo en prenant des voix mécaniques. En ces heures étranges où les IA ont de plus en plus tendance à jouer aux humains, quel plaisir pour nous de jouer aux robots !