Alors, comment vous expliquer ? Je… Enfin… Ça s’est passé en réu, en fait. La réunion du lundi, celle où l’on évoque le planning de la semaine, les jeux concours, les futures sorties, les ragots ludiques et le contenu des week-ends. La réu, quoi.

Je suis d’ailleurs intimement persuadé que l’on devrait podcaster nos réus, parce qu’il s’y passe souvent plein de choses étonnantes, entre révélations ludiques et anecdotes croucrou, il y aurait sans doute un public.

Enfin bref.

Pour le coup, on finalisait l’orga de PEL (c’est ce week-end, venez tous !) et de fil en aiguille nous en étions venus à évoquer nos congés respectifs et à papoter sur les jeux que l’on aimerait faire découvrir à nos proches cet été. Laurène et moi avions alors émis la même idée au même moment, chacun sur son support favori, dans un bel élan d’enthousiasme qui aurait sans doute rendu notre diorection fière et émue.

– hey, j’vais faire un Live !!
– hey, j’vais faire un article !!

Nous n’avions pas achevé nos phrases, que Marion (sans doute jalouse) partit alors en mode « Allez-y, faites-les chacun de votre côté, sans en parler entre vous, on jugera qui a la plus pertinente, haha! ». (Faut pas croire : elle a l’air toute gentille comme ça, Marion, mais en vrai on sait qu’elle aime bien le fight).

Donc me voici lancé et 100 % motivé sur la page blanche (de Word) afin de vous guider vers des délices ludiques estivaux, à jouer sous le cerisier avé les cigales qui font sicsicsicsicsic, en mode zen & farniente. Mon but : vous aider à choisir les jeux à jouer cet été, que vous soyez en vacances ou non, et vous aider à profiter de chaque moment ludique que vous allez passer avec proches (ou vos voisins de bungalow).

LA CONTRAINTE (tatatin !)

Ah oui, j’allais oublier. Pour nous donner un peu de challenge, nous avons décidé avec Laurène qu’au moins 3 jeux de la gamme mini devaient intégrer cette sélection. Pourquoi ? À cause de la promo d’été, pardi ! À partir du 1^er juillet, la promo Mini Games fait son grand retour ! -25 % sur le second jeu acheté et -50 % sur le troisième ! La promo valable sur la totalité de la gamme : avouez que ce serait dommage de ne pas en profiter ! L’offre est disponible sur la totalité de la gamme mini : du plus récent au plus ancien, in nous apparaissant donc intéressant de faire apparaitre des jeux de cette gamme dans cette belle sélection.

Vous y êtes ?

Let’s go !

1 – Le stop ou encore de l’été : My Gold Mine

On va commencer par reprendre les bases. Pour moi, l’été, c’est la meilleure saison pour cette grisante mécanique du stop ou encore, en mode « hey, t’es même pas cap’ de relancer les dés ». C’est la saison des tables de jardin, des regards en coin, et des petits sourires entendus du style « mais siii, relance, le beau jeu quoi ! », qui ne manqueront pas de piquer au vif les joueurs de tout poil.

Chez IELLO on est très friands de cette mécanique, déjà bien représentée avec des titres comme Diamant, High Risk, mais aussi King of Tokyo, en mode « vazy, tente les 3, ça risque rien ».

Cette année, toutefois, j’ai eu envie de vous partager une petite pépite de nouveauté : My Gold Mine, un stop ou encore redoutablement malin, car il se joue un peu des codes du genre et développe des sensations de jeu inédites. L’une des principales différences entre ce titre et d’autres représentants du stop ou encore, c’est que dans My Gold Mine, décider de sortir de la manche en cours n’implique pas qu’on parvienne à le faire. Dans la plupart des jeux de ce type, quand vous dites « stop », vous sécurisez vos gains. Ici, vous vous contentez de piocher une carte sortie, qui vous permettra de reculer en direction de la sortie, mais parfois très (trop !) lentement. On peut même s’amuser à faire sortir des adversaires pour les empêcher de trop scorer, ou effectuer des replis stratégiques anticipés… pour mieux repartir à la pêche aux pépites ensuite si la situation s’avère finalement calme. Bref, il y a ici un cocktail très réussi entre prise de risques et placement, qui permet de générer des sensations de jeu très nouvelles, très valorisantes pour le joueur. Et le petit format du jeu et sa très grande accesssibilité (dès 7 ans) le rend tout à fait indiqué pour se retrouver dans un sac de voyage, pour jouer avec vos voisins de table jusqu’à 6 joueurs.

2 – Le jeu pour faire connaissance avec ses voisins de tente : 2 Rooms & a Boom

Vous venez de poser vos sacs au camping et vous avez envie de lier connaissance avec vos voisins ? Vous devez improviser une soirée festive avec beaucoup de monde et vous n’avez pas la moindre idée ? Alors, jouez à Two Rooms & a Boom : un incroyable jeu d’ambiance rapide et plein de tension, qui ne nécessite ni table ni chaise, et qui peut se jouer jusqu’à 30 joueurs !

Dans 2 Rooms & a Boom, deux groupes de joueurs sont formés, chacun d’entre eux avec un rôle secret (très simple, je vous rassure) à tenir.  Au terme de chaque manche, des joueurs sont échangés entre chaque groupe. A la fin de la dernière manche, les rouges remportent la partie si le joueur poseur de bombe est dans le même groupe que le joueur président.

2 Rooms & a Boom est idéal pour être joué à beaucoup, avec des gens qui n’y connaissent pas forcément grand-chose au jeu de société. Tout ce qui leur sera demandé, c’est de papoter, de lier connaissance… et pourquoi pas de mentir effrontément. C’est un pur jeu de vacances avec des parties qui tiennent en un gros quart d’heure et des cartes en plastique « tout terrain », pour que le jeu soit jouable absolument partout.

3 – L’aventure pour ceux qui ont enfin le temps de jouer : Les Aventures de Robin des Bois

Les vacances, c’est pas uniquement un temps pour faire des valises et montrer dans des trains, c’est aussi un moment chouette pour se poser, pour lancer enfin la campagne d’un « gros jeu », que l’on se réserve pour plus tard, pour « quand j’aurai le temps », pour « quand les enfants seront plus grands ». Eh bien, clairement, le temps est sans doute venu de vous aventurer ENFIN dans la forêt de Sherwood et de vivre une aventure totalement à part, à la fois tactique, narrative et familiale.

Difficile en effet de trouver un titre qui coche autant de cases que celui-ci, dans la série « je veux vivre un truc énorme sans lire les règles », puisque les règles (toujours légères) se découvrent au fil de l’aventure, de manière fluide et digeste. Et puis il y a le plateau. Ah, le plateau ! Un plateau de jeu sans cases, logique, malin, qui recèle de nombreux secrets qui seront dévoilés peu à peu, façon calendrier de l’avent, et sur lequel la liberté de placement est juste totale. Pas de cases, non non non, juste des silhouettes de personnages qui marchent ou qui courent et que l’on place où l’on veut.

Clairement, si vous voulez vous lancer dans une belle aventure, en solo, en duo, en famille avec les enfants : n’hésitez plus et découvrez toute la richesse de cet incroyable jeu de Michael Menzel. Un pur jeu de l’été qui se déguste à la fraîche, après le café, à l’ombre des saules et des vieux chênes de la forêt de Sherwood.

4 – Le jeu pour jouer tout seul, tranquille, partout : Mazescape

Dans la série « petite boîte à embarquer partout » pour jouer en solo où que l’on aille, difficile de trouver plus malin et efficace que les jeux de la gamme Mazescape, c’est-à-dire des petits labyrinthes qui se déplient et se replient au fil de vos pérégrinations, avec des objectifs à accomplir. Concrètement, les boîtes Mazescapes sont composées de 7 labyrinthes distincts, dont vous devrez trouver la sortie en suivant les chemins (tortueux) et en activant les mécanismes qui vous permettront de prendre la poudre d’escampette.

À noter : un tableau d’objectifs vous invitera ensuite à revisiter chaque labyrinthe avec un nouvel œil… et de nouvelles choses à y trouver. Un jeu qui se découvre partout, tout le temps, pour ces inestimables petits moments où la terre entière nous laisse souffler deux minutes. Éteignez les smartphones et venez vous perdre avec Mazescape.

5 – Le jeu où l‘on se prend vraiment pour Henry Jones Junior : Infernal Wagon

Bon, j’aurais évidemment pu parler de Narak ou de Diamant, mais j’ai surtout eu envie de vous faire vivre le grand frisson en mode coop’, avec un p’tit coup de stress qui va bien. Le scénario ? Facile : une mine qui s’effondre, et vous tous qui sautez à bord d’un wagonnet. Infernal Wagon est un jeu frénétique qui si joue en temps réel, 100% coopératif, et dans lequel les joueurs doivent atteindre la sortie de la mine avant que le temps imparti (matérialisé par une bande-son de PV Nova) ne soit écoulé, signe de l’explosion de la mine (avec vous encore dedans, bim).

Pour faire avancer le wagonnet, vous devez poser des cartes et faire correspondre des symboles qui définissent le tracé. Si personne n’a de symboles correspondants à poser, des cartes jouées sont alors défaussées, risquant du coup de vous faire perdre à chaque instant. Tout le monde joue en même temps, souvent dans l’hystérie la plus complète, et il faut savourer à plein ces petits moments défoulatoires coop’ à vivre en famille, le jeu étant particulièrement accessible.

6 – L’indéboulonnable classique que l’on redécouvre avec plaisir chaque été : Schotten Totten

Les grands classiques, ce sont des jeux qui demeurent toujours aussi présents sur les tables de jeu, indépendamment des nouveautés qui sortent chaque mois. IELLO ne manque pas de grands classiques de ce genre (King of Tokyo, Codenames, Qwirkle, Time Bomb…), et on s’émerveille de le redécouvrir à chaque période un peu calme, comme l’été. C’est aussi l’occasion de faire découvrir des pépites insoupçonnées, qui survivent magistralement à l’épreuve du temps, ce qui est bien évidemment le cas de Schotten Totten.

Jouable exclusivement à deux, Schotten Totten est arrivé sur vos tables de jeu au siècle dernier, c’est-à-dire en 1999, et en dépit de son grand âge, il demeure plus que jamais un incroyable succès auprès des joueurs. La raison de ce succès ? Une désarmante accessibilité combinée à une vertigineuse richesse tactique, signée Reiner Knizia. 

Dans Schotten Totten, les joueurs s’affrontent en créant des combinaisons de cartes afin de revendiquer des bornes, placées entre eux. Le tour de jeu est d’une simplicité absolue : on pose une carte et l’on en pioche une autre. Dès que 3 cartes sont présentes de chaque côté d’une borne, l’un des joueurs peut demander à la revendiquer. S’il obtient une combinaison de cartes plus forte que celle de l’adversaire (suite, brelan, couleur…), il la remporte. Pour l’emporter, il faut soit gagner 3 bornes adjacentes, soit 5 en tout.

Le jeu propose des variantes supplémentaires avec des cartes à « effets » qui ne manqueront pas d’animer le jeu, mais même sans ces petits ajouts, Schotten Totten est une merveille d’épure, de simplicité et de richesse de sensations de jeu. En un mot : indispensable.

Un dernier jeu pour la route ? L’incontournable Codenames !

Allez, un pti dernier, quand même, histoire de prolonger le plaisir de la soirée un peu plus longtemps. C’est l’été, le repas est englouti, on devise tranquillement sous le cerisier avec la belle famille… et vient forcément le moment où il devient propice de lancer un Codenames.

Eh oui, Codenames, un classique d’entre les classiques, dont la popularité ne cesse de se développer au fil des ans. Posez la question à vos entourages : nombreux sont ceux qui s’adonnent volontiers à de palpitantes parties de Codenames, des heures durant. Comédiens, sportifs, streameurs… Codenames réunit tellement de joueurs différents que c’est toujours un pur plaisir ludique à partager.

Donc clairement, un été sans Codenames n’est pas vraiment un été, et je ne peux que vous inviter à jouer encore et encore à cet incroyable jeu, tellement malin et riche en émotions qu’il en devient une pure évidence. Donc avant de prendre le train pour vous rendre dans la résidence secondaire de vos beaux-parents sur les hauteurs de Grasse, vérifiez avant de partir qu’ils ont bien un Codenames dans leur ludothèque. Sinon… restez chez vous !

Un très bel été à toutes et tous, jouez bien !   

PS : « Ah zut, j’ai oublié Hula Hoo, mais il vous le faut aussi !! »